2.4 Le DSL ou les technologies cuivre - Page 1/1 - <Page précédente> <Page suivante>

Principe

La technologoe « DSL » (« Digital Subscriber Line » ou « Liaison d’Abonnés Numéique »), consiste à réutiliser la paire de cuivre du r éseau téléphonique qui aboutit chez les abonnés en installant de nouveaux équipements dans le répartiteur de l’opérateur et chez l’abonné afin de donner une nouvelle jeunesse à cette terminaison cuivre. Elle permet notamment l’utilisation en parallèle de la paire de fils de cuivre pour la transmission de données à moyen ou haut débit (accès internet par exemple) avec la téléphonie.

Les différentes technologies « DSL »

Le « DSL » représente une diversité de solutions pour moderniser une partie de la desserte cuivre du réseau téléphonique :
- ADSL (Asymmetric Digital Subscriber Line, soit " liaison d'abonné asymétrique numérique ") : la technique de transmission asymétrique permet de recevoir des données à une vitesse supérieure à ce que l’on peut émettre sur le réseau (adaptée à des applications de consultations d’Internet, mais inadaptée à des application de type visioconférence). Deux types d’ADSL existent : l’ADSL classique (norme ITU G992.1) offrant un débit descendant maximum de 6.144 Mbit/s et un débit remontant de 640 Kbit/s ; et l’ADSL lite (norme ITU G992.2) plus simple à mettre en œuvre mais qui offre un débit descendant de 64 Kbit/s à 1.536 Mbit/s et un débit remontant de 32 Kbit/s à 512 Kbit/s.

- HDSL (High bit-rate DSL) : technique de transmission « full duplex » et symétrique destinée à stimuler le réseau de distribution en cuivre en offrant des équivalents à l’accès primaire RNIS de types T1 (1 544 Kbit/s) et E1 (2 048 Kbit/s). L’HDSL exploite en outre deux ou trois paires téléphoniques.

- SDSL (Symetric DSL ou Single line DSL) : version de HDSL fonctionnant avec une seule ligne, elle est plus limitée en distance. En terme de débit, le SDSL est tout à fait adapté à la visioconférence, aux travaux en groupe sur réseaux LAN interconnectés et équivaut en vitesse aux liaisons T1/E1.

- VDSL (Very High bit-rate DSL) : désignation commune à toutes les déclinaisons DSL à très large bande offrant un débit réseau vers l’abonné de 13 Mbit/s à 51 Mbit/s selon une distance de raccordement inversement proportionnelle à ces calibres. Pour une boucle locale de 1 Km, le débit offert bute sur 26 Mbit/s. Cette variante xDSL vise à compléter une infrastructure FTTC (Fiber To The Curb : fibre pour le voisinage), mais cette architecture hybride ne fleurit guère dans les réseaux de distribution des opérateurs, à l’inverse de l’HDSL ou de l’ADSL. C’est une technologie asymétrique en cours de développement qui devrait autoriser un débit de l’ordre de 50 Mbits/s sur le canal de diffusion. Elle pourra s’appliquer à l’interconnexion d’immeubles ou de boucles de raccordement complémentaires à une infrastructure de type FFTC, ainsi qu’à la télévision haute définition TVHD.

- RADSL (Rate Adaptative DSL) : extension de la variante ADSL, capable d’adapter le débit du modem à des vitesses de replis, lorsque la qualité de transmission de la ligne se détériore.

L’économie de l’ADSL

L’ADSL nécessite un DSLAM dans les locaux de l’opérateur et un modem ADSL chez l’utilisateur.

Le DSLAM : (Digital Subscriber Line Access Multiplexor) est un appareil situé dans le central téléphonique et réunissant plusieurs lignes DSL pour les connecter à un fournisseur.

Sources : Tactis 2001