Le corps des sapeurs-pompiers de Moulins-Engilbert fut créé en 1851 avec 26 volontaires ; pour la petite histoire, la pompe fut achetée en 1856, pour moitié à la charge de la commune de Moulins-Engilbert et pour moitié à la charge des autres communes du canton. Actuellement, il défend six communes regroupant environ trois mille (3.000) habitants en premier appel et intervient, en second appel, sur les secteurs de Château-Chinon, Châtillon-en-Bazois, Saint Honoré-les-Bains et Larochemillay. L'effectif est de trente-cinq (35) sapeurs-pompiers, tous grades confondus, et de trois jeunes. L'équipe médicale se compose d'un médecin-commandant, d'un infirmier, d'une infirmière et d'une pharmacienne. Le parc véhicule est bien pourvu et l'amicale fonctionne avec dynamisme.

Soixant-sept (67) sorties ont été effectuées en V.S.A.B. en 2005.

Il n'y a pas actuellement de problèmes de recrutement. De six à huit sapeurs sont disponibles, dont souvent trois employés communaux qui répondent au premier appel, leur nombre étant posé notamment lors des interventions pour des feux de cheminée. Quant aux jeunes sous tutorat, ils ne peuvent partir en intervention sans la présence d'un ou deux tuteurs. Reste le problème des infirmiers qui ne peuvent sortir en fourgon.

Enfin, le centre vient d'être équipé d'un bateau pour lequel des stages de formation s'imposent pour son utilisation. Une ambulance de réanimation (VSAV ou Véhicule de Secours et d'Assistance aux Victimes) a tout récemment été acquise en remplacement de l'ancienne, plus vaste et fonctionnelle que la précédente.

Plus généralement, la dernière loi représente pour la Nièvre une dotation de 60.000 € par an pour la formation des officiers sapeurs-pompiers professionnels et 465.000 € par an en ce qui concerne la prestation de fidélisation et de reconnaissance des sapeurs-pompiers volontaires, somme compensée à hauteur de 167.000 €. Le centre de secours de Moulins-Engilbert a reçu fin 2006 une quinzaine de stagiaires venus de tout le département et des départements voisins.

Sources : Gabriel Rabeneau, 1972, Le Journal du Centre du 31 janvier 2006 et Extrait du Procès-Verbal de la séance du 1^er juin 2005 de l'Assemblée nationale.