Le château du Tremblay vu du Canal du Nivernais (cliché Daniel Debras) |
Voici, au Sud du canton, vers Cercy-la-Tour,
une commune la moins peuplée, la moins dense et,
surtout, la moins diversifiée économiquement du canton. Politiquement, c'est conservateur : en avril 1998, le maire fit partie des anti-PACS... La présence, comme on le verra plus loin, de grandes familles possédantes et très conservatrices sur ce plan peut expliquer cette attitude. C'est cependant la commune la plus jeune, la plus féconde, la plus scolarisée, la plus laborieuse...
Les revenus des ménages y sont en moyenne les plus élevés du canton et se rapprochent de la moyenne nationale : 18.520 € / an (France : 20.363 € / an). Mais de grandes disparités sont à prévoir entre les grandes familles possédantes et, pourrait-on dire, le "tiers état". La proximité de Cercy-la-Tour est une explication à ce phénomène. Dans un isolement relatif, de lautre côté de
lAron et du Canal du Nivernais, on y accède par la
Gare de Vandenesse, sur la commune de Montaron, via la D224. Commune pratiquement sans
commerces, elle est, dans sa quasi totalité, vouée aux
activités agricoles. Et, dans ces activités,
lélevage bovin et ovin y est, bien-sûr, la principale
activité avec un élevage de chevaux, et tout le paysage se ressent de cet élevage.
Bocage à semi-bocage plutôt extensif mêlé de pâturages et de cultures |
diverses, fait de grands et
moyens domaines historiques dans un régime de collines calcaires
moyennes nexcédant pas 275 m près des fermes de
la Bretonnière et de la Justice, les forêts ny
sont pas majoritaires non plus : notons, dans le
prolongement méridional du Bois Honoré, les bois de la
Roche, de Baudin et d'Isenay, au Nord de la Chaume aux Loups, taillis sous futaie de chênes et de charmes bordés du
ruisseau du Goulot qui sert de limite communale et
cantonale avec les communes de Montigny-sur-Canne et de Saint Gratien-Savigny, et le
canton de Châtillon-en-Bazois, prolongé au Sud par le Bouroux qui, passant à l'Est du Tremblay, se jette dans l'Aron.
Cinq (5) moulins, dont ceux du Tremblay et de Mazille, puisaient leur énergie dans l'Aron au 18ième siècle. Et, jusqu'au 19ième siècle, des mines de fer - d'oolithes ferriguneux du bajocien - étaient exploitées, avec des hauts et des bas, notamment pour les deux fonderies de Vandenesse avant de servir, avec les mines de Villapourçon et de Larochemillay, pour les hauts fournaux de Montluçon (Allier). Notons que les fermes et école communales de la Justice tirent et tiraient leur nom des fourches patibulaires de la justice du Tremblay. Vingt-deux (22) exploitants agricoles, dont le maire actuel, se partagent actuellement la quasi-totalité de la surface communale (1.937 ha), dont treize exclusivement pour l'élevage des bovins, les autres ayant développé une activité de culture céréalières de type industriel ou une activité mixte élevage et cultures. Ces exploitants relèvent pour quelques uns de vieilles familles foncières comme les de la Forest d'Armaillé, originaires d'Anjou, venues s'établir dans le dernier quart du 19ième siècle sur les terres du Tremblay. Notons qu'Isenay dispose d'un CCAS basé exclusivement sur le volontariat. Un vétérinaire y a même une propriété en location, relevant de la clinique Pichon-Folliet à Champagnolle, dans le département du Jura. Cette petite commune fort dépeuplée n'arrête pas de nous étonner sur son taux d'équipement (l'ADSL y est par exemple installé depuis 2004 et deux répartiteurs, l'un à Cercy, pour Isenay essentiellement, et l'autre à Moulins, pour Sauzay essentiellement, se partagent la couverture de la commune) et sur le niveau d'instruction de bon nombre de ses habitants. Actuellement encore, le Nord et le Sud de la commune communiquent très mal : notons deux axes Est-Ouest : celui de la Gare de Vandenesse à Saint Gratien Savigny en passant par Isenay et les Denays (la D224) et celui de Vandenesse à Montigny-sur-Canne (la D106) ; la seule possibilité de joindre le Nord au Sud étant de passer par les Baudins en longeant une partie du Canal du Nivernais par le chemin de halage (D159). En fait, en disposition Nord-Sud, seuls le Canal du Nivernais, qui, construit entre 1784 et 1841, relie Auxerre à Decize sur 174 km, au trafic surtout de plaisance car impraticable aux péniches actuelles de 38 mètres, et la voie férrée de Tamnay-en-Bazois à Cercy-la-Tour, construite entre 1862 et 1878, actuellement ouverte aux seuls convois de marchandises, sont les deux seules voies de communication importantes traversant la commune. L'isolement de la commune et l'excentricité de la gare de Moulins-Engilbert suscitèrent bien des projets et l'on pourra noter celui d'un certain M. Bayeux qui, en 1904, voulut construire et exploiter à ses frais un tramway entre le port d'Isenay, à Panneçot, sur la commune de Limanton, et Saint-Honoré en empruntant les chaussées existantes. Si le réseau routier carrossable est étriqué, sans réelle cohérence pour ainsi dire dans une région très peu peuplée, sillonnée de chemins forestiers dorigine médiévale et gallo-romaine, dont la fameuse artère rectiligne forestière des bois de Baudin menant au Tremblay via les ruines de la Craie et les fermes de Sommery, bon nombre de lieux-dits ou hameaux dispersés dans le bocage ne communiquent pas entre eux alors quils sont relativement proches lun de lautre : ainsi en est-il des fermes de la Bretonnière et de la Justice, ainsi en est-il du Bourg Joly et du Domaine Blondeau. Quant aux Mousseaux, mieux vaut, à partir dIsenay, faire un détour à lOuest par le Bois Honoré, sur la commune de Montigny-sur-Canne, ou à lEst par les Tremblats et la pointe des Sarreaux, au-dessus de Panneçot, que de sembourber dans les chemins bocagers du Domaine Blondeau. Tout se passe comme si le réseau de moyenne communication n'a pas été parachevé dans la décenie 1850 - 1860, Montigny-sur-Canne n'ayant été relié à Isenay que vers 1865. Enfin, pendant longtemps, pratiquement jusqu'en 1938, les chemins reliant Isenay à Vandenesse et Saint-Honoré n'ont pas été surélevés dans les zones inondables de l'Aron, d'où des interruptions longues et régulières au franchissement de la vallée pendant les périodes de crue. C'est en 1793 que la paroisse d'Isenay - alors orthographiée Ysenay -, devenue commune, est rattachée au canton de Moulins-Engilbert suite à la suppression du canton de Montigny-sur-Canne, cette organisation ayant été confirmée en 1800 (an VIII). La commune actuelle, disposée plus en méridien quen longitude, se ressent encore de la fusion, en 1796 (An IV), de deux paroisses : celle de Sauzay, au Nord, dont l'église fut transformée en grange, et celle dIsenay, au Sud, dont le nom, jadis orthographié Izenay ou Dizenay (1335), ou encore Ysenay (1364), provenant du latin Ilianum, Isnacum ou Isenayum, serait une évocation au Héros Isis : la commune résultante de cette fusion s'appela du nom des deux paroisses, Ysenay-et-Sosay. C'est finalement la forme "Isenay", apparue en 1364, qui a été retenue après 1801, lors du redécoupage cantonal, avec l'abandon du deuxième toponyme (alors orhtographié Sosay). La commune réunifiée commença à perdre des habitants dès 1851, année où elle culmina à 515 habitants.Il semble que la période révolutionnaire ait été mal vécue : comme on le verra plus loin, l'influence des féodaux y était énorme puisque la terre d'Isenay a été réunie dès 1380 au Tremblay. Le marquis de Fussey, seigneur du Tremblay, de Savigny et autres lieux, représenta la terre d'Isenay aux Etats Généraux de 1789. Puis la nouvelle commune issue de l'ancienne paroisse fut administrée par le citoyen Vincent Poulet, curé d'Isenay, né le 8 juin 1758. La dame de Reugny, Gabrielle (1751 - ?), issue du Tremblay par Anne-Edouard de Reugny et Gabrielle Millot de Montjardin, établie à Poussery, fut assignée à résidence à Moulins-Engilbert avec ses six enfants du fait de l'émigration de son mari, Pierre Etienne Bruneau de Vitry, fils du seigneur de Champlevrier, sur la paroisse de Chiddes. Les biens de la famille Taleyrand, de Vandenesse, situés sur la paroisse d'Isenay, furent mis sous séquestre en 1791 et vendus progressivement suite à l'émigration du prince de Chalais, Charles-Elie de Taleyrand-Périgord. Il en alla de même pour les biens de la famille Desjours de Mazille avec la vente en Bien National du domaine de Mazille un an plus tôt, famille dont on retiendra particulièrement Pierre Claude des Jours, comte de Mazille, seigneur de la Goutte, et Etienne des Jours, chevalier de Mazille, Seigneur de Pommeray, ancien capitaine de vaisseau, chevalier de Saint-Louis. En revanche, la descendance de Louis-Alexandre de Reugny (1701 - 1768), seigneur du Tremblay, n'a pas été signalée dans les premières listes d'émigrés du district de Moulins-Engilbert. Et pour cause : Anne Elisabeth de Reugny (1738 - 1813), ex-noble, séparée en 1776 de Nicolas François Xavier de Fussey, émigré, n'a pas été considérée comme suspecte par les agents du Directoire du disctrict de Moulins-Engilbert, même si elle avait élu domicile rue de l'Arquebuse à Autun (Saône-et-Loire). Le domaine, en effet, bien qu'affermé, et le château en particulier, étaient inoccupés depuis déjà quelques années et échappa donc aux adjudications ; néanmoins, Anne Elisabeth fut inscrite sur la liste des Emigrés de 1792 avec la mise sous séquestre de ses biens à Luzy avant que Fouché, à la demande de celle-ci du 21 Germinal An II, ne l'en ait soustraite en l'An IX. En revanche, l'abbé Jean Marie Massin, qui appartenait à la congrégation des Sulpiciens et que les révolutionnaires surnommaient "le grand pénitencier", prêtre insermenté et donc ancien curé de Saint-Léger-de-Fougeret, en fuite, inquiéta sérieusement son frère, le fermier Massin, établi dès 1790 sur les terres du Tremblay et chez qui il s'était dans un premier temps réfugié. Une fille du pays, émigrée en Vendée, Bretomaille Marie, veuve Prot, âgée de 60 ans, Journalière de son état, domiciliée à Challans, département de la Vendée, fut condamnée à mort comme contre-révolutionnaire le 7 messidor an II, par le tribunal révolutionnaire de Paris. A la décharge de cette brave dame, il faut dire que bon nombre de guillotinés de la Révolution, de toutes conditions sociales, avaient été désignés par hasard, par imprudence, par malveillance, par fanatisme de droits communs, objets d'une sanction exemplaire. Au dix-neuvième siècle, concrètement pendant la guerre de 1870, Isenay envoya l'un de ses enfants qui s'illustra brillament par ses exploits : le cuirassier Gaspard Goujon, bien connu à Angers ou il était négociant en bière, naquit effectivement à Isenay un certain 28 septembre 1834 ; entré le 5 avril 1855 au 4ième cuirassiers, à Toul, il avait été envoyé à Metz au moment de la capitulation lorsqu'il s'échappa et franchit en civil les lignes ennemies avec son épouse, cantinière à la Garde Impériale où son mari était entré en 1861, jusqu'à Pont-à-Mousson, après avoir été arrêté par un poste de grenadiers poméraniens dont il parvint à se défaire moyennant le scénario des boissons alcoolisées (Revue de l'Anjou, vol. 49, 1904). Isenay était alors administrée par Jacques-Eugène Thirault, propriétaire aux Baudins et dont un frère, Jacques, médecin à Moulins-Engilbert, fut le maire de Moulins-Engilbert de 1855 à 1860. Enfin, Isenay avait un propriétaire à Mazille qui, avec quelques antécédents familiaux et d'autres comme Joseph de Fontenay et Laureau de Thory, s'illustra, au temps de Bulliot, par ses fouilles archéologiques pour le compte de la Société Eduenne d'Autun, Edouard d'Espiard, baron, ancien officier des Cuirassiers de la Garde Royale à Autun qui fut un temps également maire d'Isenay ; son fils, Henri, qui épousa au château de Mazille Mlle Blanche de Caze de Fresquière le 6 février 1866, fut également membre de la Société Eduenne d'Autun. Commune
isolée - elle ne fait pas partie de la Communauté de Commune -, dépendant géographiquement et économiquement plus de Cercy-la-Tour que de Moulins-Engilbert, commune mal connue, un tantinet sauvage, commune historique cependant : le plus vieux vestige en est la butte entourée de fossés du Domaine Brûlé, laquelle, suivant Jacques-Gabriel Bulliot (1817 - 1902), historien et archéologue, devait être un des éléments de défense de la vallée de l'Aron. La construction des maisons fortes et des fermes passait par là. Ce fut surtout une terre de seigneurs. La terre d'Isenay était beaucoup plus grande que la commune actuelle puisqu'elle s'étendait jusque vers Champvert et Montigny-sur-Canne. Les seigneurs de Reugny régnaient sur les châtellenies de Decize, de Saint-Saulge, de Montceau-le-Comte, Cercy-la-Tour, de Donzy, de Savigny-Poil-Fol, de Riéjot, etc. Le seigneur de Vandenesse, de l'autre côté de l'Aron, Charles Elie de
Talleyrand-Périgord, y avait également des terres (le "Petit-Domaine" faisait partie d'un ensemble foncier beaucoup plus important, dit le domaine de Vérou, qui s'étendait jusqu'à Thaix en passant par Montaron) jusqu'a leur adjudication en 1791.
Au Sud-Ouest dIsenay, dominant le Canal, le Château du Tremblay, fief des seigneurs du même nom, dynastie des Courvol (lesquels, dès 1323, firent allégeance au Comte de Nevers) puis des Reugny, lesquels achetèrent la "terre d'Isenay" au 17ième siècle ; à lorigine, forteresse
construite en 1447 pour Philibert de Courvol, contigûment à son hôtel particulier, suivant une autorisation de Charles VII : il fallait bien protéger le pays des ravages causés par les armées burgondes. Le 20 juin 1475, le seigneur de Reugny, qui n'était pas encore propriétaire du Tremblay, fut fait prisonnier, avec bien d'autres de son rang, des troupes de Charles le Téméraire lors de la bataille de Sermages (qui mit en déroute les Burgondes). En 1674, Georges de Reugny, chevalier, seigneur et comte du Tremblay, de Poussery, Saint-Gratien, Savigny et Montaron, fit partie de l'expédition alsacienne sous les ordres de Turenne ; il avait épousé Juliette de Saulieu, de qui naquit Etiennette de Reugny qui épousa Hector d'Escrots, seigneur et baron d'Estrée et du Péage, qui fut tué à la bataille de Seneffe en 1674 ; puis, en 1675, Marguerite de Girard (? - 1727) ; il fut tué au combat de Leuze en 1691. En 1707, par devant Maître Guillier, les seigneuries du Tremblay et de Poussery sont données à sa mort par Louis de Reugny, écuyer et également seigneur et prieur de Mazilles, respectivement à ses fils Louis Alexandre et Anne-Edouard (1714 - 1766). Au 18ième siècle, le château revint, à la mort de Louis-Alexandre (1701 - 1768), époux d'Etiennette Hugon de Pouzy, à Anne-Elisabeth de Reugny qui, baptisée à Isenay le 20 janvier 1738, et après l'avoir confié un temps à son mari le marquis de Fussey, le gardera seule jusqu'à sa mort, en 1813 ; elle n'y habitait plus et vivait à Autun, ville où elle acquit un terrain sur lequel se trouvent aujourd'hui la sous-préfecture et ses jardins. Après 1813, les héritiers n'occupant plus le château, la terre du Tremblay, qui allait notamment jusqu'à Montaron via Pouligny et Poussery, passa à la belle-famille Bruneau de Vitry, concrètement à Louis Antoine de Vitry (1780 - ?), fils de Pierre Etienne, qui la garda jusqu'en 1820, année où le domaine, quelque peu délaissé, fut acquis en partie par Jean Bourdereau, négociant à Paris de souche nivernaise. Sept ans plus tard, le domaine sera revendu spéculativement au maire du 2ième arrondissement de Paris, Alexandre Petit de Touteuille dont une fille, Caroline (1826 - 1905), devait se marier en 1856 avec un membre de la famille de la Forest d'Armaillé, Joseph René Charles (1822 - 1872), laquelle anima sur Isenay, en 1877, soit après la mort ptématurée de son mari, un mouvement de congrégations religieuses féminines. Cette famille, d'origine angevine et bretonne, déjà citée plus haut, mais avec de bonnes assises en Ile de France, achète définitivement le château et son domaine en 1886 et le vicomte René d'Armaillé s'y installera trois ans plus tard au terme de la reconstruction des bâtiments d'habitation sur l'ancien fort. Cette reconstruction brûla spectaculairement le 22 décembre 1920 à six heures du soir, et fut remaniée depuis : les quatre tourelles d'angle du donjon disparurent, le toit fut restructuré, les fossés furent comblés et le pont-levis démonté. C'est actuellement un beau
corps de logis de style néo-Renaissance du 20ième siècle flanqué de son donjon rectangulaire à mâchicoulis, datant du 15ième siècle et d'une tourelle d'escalier circulaire (château actuel) ; à l'intérieur, une cheminée monumentale du 15ième siècle, des tapisseries du 17ième siècle,
le tout dans un parc à l'anglaise au terme d'une magnifique allée boisée rectiligne - domaine ponctué de
son vieux moulin et de son paratonnerre, autrefois désservi par un pont-levis
au dessus du Canal. Actuellement toujours propriété de la famille d'Armaillé, bien investie dans l'agriculture et l'élevage des chevaux de course, ce depuis le second Empire, il n'est pas ouvert au public. Quant au petit bourg paroissial qui donna le nom à la commune, il sarticule de sa dizaine de maisons sur le flanc méridional dune colline autour de lEglise Sainte Marie Madeleine, église romane déjà existante au 12ième siècle et remaniée plusieurs fois, aux 15ième et 19ième siècles, la dernière notamment par un certain Paillard qui ressuscita la riche ornementation de l'abside du 12ième siècle : Guy de Courvol, seigneur du Tremblay, y fut inhumé vers 1420, la plupart des Reugny dont Louis en 1707. Un certain Antoine Sylvestre Receveur (1750 - 1804), cité en 1865 par l'abbé Baudiau, y officia au début du dix-neuvième (19ième) siècle et demanda à être enterré à Autun, les gens vivant et mourant en cette paroisse "comme de vils animaux". Le bourg est à limage des grosses fermes historiques de la commune à toit à longs pans et escaliers extérieurs menant aux combles, pour la plupart des 18ième et 19ième siècles, dont certaines ont même été répertoriées au patrimoine de linventaire général de 1986. Les constructions neuves sont pratiquement inexistantes. <Page précédente> <La commune vue de satellite> <Voir les lieux-dits d'Isenay> <En savoir plus> |